DROP I: IL SUFFISAIT DE LE FAIRE
« Enfin, »
Il suffisait de le faire, quelle insolence que de le dire, quelle impunité que de le croire, quelle délivrance que de le faire.
Le faire pour soi, comme pour s’élever d’un égoïsme quelconque, et enfin comprendre ce que signifie l’amour-propre.
On s’accorde un traitement de faveur pour un traitement de valeur. Le faire c’est laisser la fierté pour les yeux de ceux qui savent la proportionner mieux que nous, pour nous rassurer de le faire avec dignité, pas par décence car il n’en faut pas, mais par respect pour qu’on se reconnaisse. Il faut être fou pour penser que personne ne l’a jamais fait avant nous, que l’imperfection que l’on fait vivre sera plus belle que le fantasme parfait de notre esprit. Puisque l’idée, impalpable, théorique, éparse, ne vis que tant qu’on est présent et donc est voué à expirer, alors que ce qui a été fait, existe, même pendant notre absence.
La phrase bégayante n’est- elle pas finalement plus fidèle que le plus profond des silences ?
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